Le processus du Brexit prend de l'ampleur avec l'approbation des lignes directrices pour la négociation des futures relations entre l'UE et le Royaume-Uni après le Brexit.
Les négociateurs ont déclaré qu'ils souhaitaient un accord d'ici la fin de l'année et ont donné mandat à Michel Barnier pour discuter directement avec le Royaume-Uni afin de parvenir à un accord politique global d'ici le mois d'octobre.
La Première ministre Theresa May affirme qu'il existe un nouvel "esprit de coopération et d'opportunité" après que le texte sur le commerce, la sécurité et d'autres questions a été approuvé en "moins d'une demi-minute", ouvrant la voie à la prochaine phase des négociations sur le Brexit.
Il n'y a pas de sécurité juridique tant que l'ensemble de l'accord n'est pas ratifié.
Quelques-uns des points abordés :
- L'Espagne et le Royaume-Uni doivent parvenir à un accord séparé sur Gibraltar ;
- La relation future est basée sur un accord de libre-échange sans tarifs douaniers et une coopération étroite en matière de sécurité et de défense ;
- La sortie du Royaume-Uni de l'UE aura des conséquences économiques pour les deux parties ;
- La "clause évolutive" indique que l'UE reconsidérera son offre à la Grande-Bretagne si le gouvernement britannique devait faire des compromis sur ses lignes rouges, par exemple en restant dans l'union douanière ;
- L'UE craint la concurrence du Royaume-Uni et demande des conditions de concurrence équitables en matière de fiscalité, d'environnement et de normes de travail ;
- L'UE déclare qu'elle protégera jalousement sa stabilité financière.
Article de la BBC
