Les négociateurs de l'UE et du Royaume-Uni ont déclaré le 5 juin qu'ils n'avaient pas fait de grands progrès lors de leurs dernières discussions. Boris Johnson a eu l'occasion de discuter avec le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier, d'un éventuel accord de libre-échange avant qu'une nouvelle prolongation du Brexit ne soit nécessaire pour éviter un "no-deal".
Selon Michel Barnier, le Royaume-Uni et l'UE n'ont pas été en mesure d'aborder les questions de la concurrence loyale, des relations futures et des droits de pêche. Il a réaffirmé que le Royaume-Uni ne pourra commercer avec les États membres de l'UE sans restrictions que si le Parlement accepte certaines règles d'égalité de traitement afin de garantir des normes de contrôle similaires en matière d'environnement et de travail. Cependant, le Parlement britannique n'a pas accepté ces conditions et a fermement déclaré que le Royaume-Uni n'était pas disposé à respecter les règles imposées par l'UE.
Quoi qu'il en soit, Michel Barnier a confirmé que, si le Royaume-Uni ne parvient pas à prolonger la période de négociation d'ici la fin du mois de juin, un accord devra être conclu d'ici la fin du mois d'octobre pour que les vingt-sept États membres de l'Union européenne puissent le ratifier avant le début de l'année 2021.
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